Animé » redirige ici. Pour les autres significations, voir Animation (homonymie).
Perception au Japon[modifier]
Ils sont très populaires au Japon : en 2001, le Voyage de Chihiro a battu le record de recettes dans ce pays, devançant le film Titanic.
Parmi les films qui rencontrent en général le succès, on peut citer ceux issus du Studio Ghibli, fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, dont Le Voyage de Chihiro, Le Château dans le ciel, Princesse Mononoké… qui peuvent être considérés comme les chefs-d’œuvre du genre.
Très souvent, ils sont en rapport avec un manga : soit l’anime est basé sur un manga à succès, soit un manga est créé d’un anime populaire. Parfois les deux sont créés en même temps. D’autres séries, comme Medarot, ou plus récemment Tokyo majin gakuen kenpucho, s’inspirent de jeux vidéo
Présentation[modifier]
Types d'animé[modifier]
On distingue en général différents types d’anime :
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Les séries
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Diffusées à la télévision. Si la durée standard d'un épisode est généralement de 24 minutes environ, le nombre d'épisodes total est variable selon les époques.
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À la fin des années 1980 au début des années 1990, plusieurs séries ont dépassé la centaine d'épisodes, comme Les Chevaliers du Zodiaque (114 épisodes) ou Dragon Ball (153 épisodes).
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À partir du milieu des années 1990, le format en 26 épisodes se répand et devient le plus conventionnel. Les longues séries à succès ne disparaissent pas pour autant, avec One Piece, Naruto ou Détective Conan (plusieurs centaines d'épisodes aussi).
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Ce sont des anime produits pour la vente en vidéo. Leur qualité technique est souvent meilleure que celle des séries, car les délais sont moins contraignants et le budget plus élevé (pour un public plus ciblé).
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Les films
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Destinés à sortir au cinéma, ils bénéficient des plus hauts budgets.
Lexique[modifier]
Au fil du temps, certain termes (associé aussi au monde du cinéma, mais plus particulièrement issue de mots anglais) se sont introduits dans le jargon des amateurs d'animes :
Historique[modifier]
Les prémisses du dessin animé se trouvent sans conteste dans les pantomimes lumineuses d'Émile Reynaud. Ceux-ci sont projetées depuis 1877, et diffusés au musée Grévin à partir du 28 octobre 1892, grâce à son théâtre optique, système artisanal très proche du cinématographe. Plus tard (1908), Émile Courtet, dit Émile Cohl, sera considéré comme l'inventeur et le père du dessin animé cinématographique.
L’histoire des anime commence au début du XXe siècle (1917), fait par quelques
pionniers suivant les traces des occidentaux, en particulier de France. Après quelques
expérimentations, une longue période suivit où la production fut réduite à quelques
courts métrages, quelques commandes de l’armée ou des cinémas.
Il fallut attendre 1963 pour qu’Osamu Tezuka sorte Astro, le petit robot, la première
grande série animée dotée de personnages récurrents au sein d’une histoire suivie,
ou bien encore Le Roi Léo. Tetsujin 28-gō se rendit également célèbre au Japon.
Les années 1970 virent l’explosion de grandes franchises, notamment de mecha :
Mazinger Z (1972-1974), Yamato (1974-1975) ou bien encore Mobile Suit Gundam (1979-1980).
Les années 1980 montrent un fort développement du space opera. On regarde
Macross (1982) (lequel sera utilisé par Harmony Gold pour « créer » son Robotech en
1985), Lamu de Mamoru Oshii, (1984). Le Studio Ghibli fait parler de lui avec Le
Château dans le ciel (1986), deux ans après Nausicaä de la vallée du vent (Hayao
Miyazaki, 1984) et les otaku apparaissent. On voit également Le Tombeau des lucioles
(1987), Akira (1988) ou Kiki la petite sorcière (1989). Les OAV apparaissent, le hentai
également.
Les années 1990 sont marquées par plusieurs œuvres chocs, très recherchées : Neon
Genesis Evangelion d’Hideaki Anno (1995), Ghost in the Shell d’Oshii (1995), Cowboy
bebop (1998) ou Serial experiments Lain (1998).
La fin des années 1990 et les années 2000 voient un fort retour des œuvres
commerciales, utilisant des schémas bien connus, visant essentiellement un public
très jeune. Ayant fait leur preuves : Pokémon et Yu-Gi-Oh! (1997), Digimon (1999),
Beyblade (2001), ou encore Mahoromatic (2001). Mais on assiste également à une
reconnaissance des anime à travers le monde : Le voyage de Chihiro reçut le 1er prix
ex-æquo du Festival du film de Berlin 2002 et gagna l’Oscar du meilleur film
d'animation en 2003, et Innocence : Ghost in the Shell 2 fut sélectionné pour le Festival de Cannes 2004.
Fabrication[modifier]
Un travail d'équipe[modifier]
Même si certaines personnes peuvent être tentées de réduire le travail à celui du seul réalisateur, comme le reconnaît volontiers Mamoru Oshii,ce travail est celui d'équipes d'animateurs japonais, qui bien souvent ont recours à de la sous traitance de Corée du Sud et d’autres pays d’Asie pour des raisons d'économies.
Les non-crédités[modifier]
Du début des années 1980 jusqu’aux années 1990, les maisons de productions
franco-américaines Saban et DiC ont eu tendance à supprimer les crédits des auteurs
des séries importées ou co-produites. Ulysse 31, Jayce et les Conquérants de la
Lumière, Les Mystérieuses Cités d'or sont autant de séries associées à des sociétés
de productions occidentales. En réalité, elles étaient produites en collaboration avec
des studios japonais tels que Studio Junio, Studio Pierrot ou TMS (Tokyo Movie
Shinsha), et des réalisateurs et character designer tels que Shingo Araki ou Michi Himeno.
La japanimation en France[modifier]
Introduction[modifier]
Le terme japanimation regroupe simplement la totalité de l’animation japonaise.
Ce terme fut créé du fait de la spécificité de la production locale par rapport à celle du
reste du monde : en effet, là où l’animation occidentale est souvent considérée
comme destinée aux enfants (en dehors d’œuvres d’auteurs indépendants ou de
quelques comédies satiriques comme Les Simpson ou Daria pour citer les plus
connues), l’animation japonaise bénéficie dans ses sujets d’un traitement proche du
cinéma en prises de vue réelles, abordant quasiment tous les genres, y compris la
pornographie (hentai).
L'arrivée en Europe, puis en France[modifier]
C’est dans les années 1970 que se sont développées les premières collaborations
entre compagnies européennes et japonaises avec Vic le Viking (1974, Wickie en
allemand), Maya l’abeille (1975, Die Biene Maja en autrichien), Les 3 mousquetaires
(1981, Espagne). Mais c’est seulement à partir de Goldorak qui connut un énorme
succès, pulvérisant tous les records d’audience, après sa première diffusion en juillet
1978 sur Antenne 2 que l’animation japonaise a fait une entrée en force sur les chaînes de télévision françaises.
Dans la foulée de « l’effet Goldorak » d’autres séries japonaises cultes furent lancées
en 1979 dans l’émission Récré A2, telles Candy (pour les filles) et Albator, le corsaire
de l’espace (pour les garçons).
Il s’en suivit une deuxième vague de séries animées avec les cultes Tom Sawyer, Rémi
sans famille, Cobra, qui ont marqué l’ère Récré A2.
Au début des années 1980, la France n’est pas en reste et des Français produisirent
aussi des séries avec succès en s’entourant d’équipes japonaises. Ainsi, Jean
Chalopin créa des séries comme Ulysse 31 en 1981, puis Les Mystérieuses Cités d’or
en 1982, et Inspecteur Gadget en 1982 également.
En fait de très nombreuses séries japonaises sont sorties après 1980, mais le genre
est alors noyé dans le flot de l’animation enfantine, les télévisions opérant une
sélection drastique dans la production japonaise.
Les effets de la déréglementation et l'ère « Club Dorothée »[modifier]
Avec l’arrivée des chaînes privées suite à la déréglementation de 1986 et à la
privatisation de TF1 en 1987, la jeunesse devient un enjeu de sensibilisation et de
véritables unités d’émissions jeunesse sont mises sur pied comme le célèbre Club
Dorothée d’AB Productions sur TF1. Ces unités « jeunesse » trouvent dans la
production japonaise un flot important de séries, qui plus est à bas prix. Par ailleurs, la
concurrence nouvelle et exacerbée entraîne une recherche de l’émotion et du
dynamisme qui trouvera un cadre idéal dans la japanimation et amènera petit à petit à
certaines dérives.
En 1988, alors que La Cinq importe Olive et Tom, TF1 réplique par le 6 avril[2] Les
Chevaliers du Zodiaque, série qui deviendra le symbole de l’époque, précédée le 2
mars par la série Dragon Ball, qui ne connaîtra vraiment le succès que plus tard dans
son second volet Dragon Ball Z (1990) qui déclenchera une nouvelle vague
d’inconditionnels, grands consommateurs de produits dérivés. Cherry Miel, une série,
contemporaine de Goldorak, a dû attendre 15 ans avant sa diffusion française.
Ces séries ont souvent été décriées pour leur violence. En fait, ces séries n’étaient pas
destinées au public auquel elles ont été présentées (entraînant d’ailleurs une censure
rendant certains épisodes incompréhensibles). En effet au Japon, il y a une très
grande segmentation du manga ; les combats de Ken le survivant n’ont rien à voir
avec la candeur ou l’humour de Juliette je t'aime, Lamu, DSlump, Le Collège fou, fou, fou ou Une vie nouvelle.
Autres séries phares : Nicky Larson, Ranma ½
et Sailor Moon, qui auront un impact similaire à Dragon Ball Z
Principaux réalisateurs par ordre alphabétique[modifier]
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Satoshi Kon (Perfect Blue, Millennium Actress, Tokyo Godfathers, Paprika et la série Paranoia Agent)
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Leiji Matsumoto (né en 1938) (Galaxy Express 999, Capitaine Albator, Yamato, Queen Emeraldas, Gun Frontier, Interstella 5555 avec Daft Punk)
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Seiyū (comédien/comédienne)[modifier]
Compositeurs de musique pour anime[modifier]
Les musiques d’anime, appelées « anison » (pour « anime song »), sont souvent éditées en CD séparés, single et album, à destination des fans des séries. Certaines musiques sont parvenues en tête du classement Oricon (l’équivalent du Top-50), tel que Hare hare yukai, « ending » de Suzumiya Haruhi no yūutsu. Les artistes font aussi parfois des CD regroupant toutes les anison qu’ils ont pu faire.
La plupart des musiques d’anime sont tirées d'un titre ou d'un album d'un groupe de « Jpop » ou « Jrock » du moment, sollicité au départ par les studios d'animation: les morceaux présentés sont souvent plus courts voire légèrement modifiés par rapport aux morceaux originaux (citons par exemple le titre Tough Boy de TOMCAT, générique de début de l’anime Hokuto no Ken [saison 2]). Le succès, pour ses groupes, dépend bien évidemment de celui de la série, mais est généralement au rendez-vous au moins à court terme, bénéficiant ainsi d'une publicité inespérée. Les anime utilisent donc souvent des gens de talent, et parfois, en découvrent, comme Asian Kung-fu Generation (révélé par Full Metal Alchemist) ou Orange Range.
Voici une liste partielle des compositeurs de ces musiques :
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Notes et références[modifier]
- Vidéo de l'interview de Mamoru Oshii disponible dans le "Making of Jin-Roh", DVD édité en France par CTV Int'l.
- Club Dorothée - L’Internaute - Histoire [archive].
Annexes[modifier]
Articles connexes[modifier]
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Les séries
Diffusées à la télévision. Si la durée standard d'un épisode est généralement de 24 minutes environ, le nombre d'épisodes total est variable selon les époques.
À la fin des années 1980 au début des années 1990, plusieurs séries ont dépassé la centaine d'épisodes, comme Les Chevaliers du Zodiaque (114 épisodes) ou Dragon Ball (153 épisodes).
À partir du milieu des années 1990, le format en 26 épisodes se répand et devient le plus conventionnel. Les longues séries à succès ne disparaissent pas pour autant, avec One Piece, Naruto ou Détective Conan (plusieurs centaines d'épisodes aussi).
Ce sont des anime produits pour la vente en vidéo. Leur qualité technique est souvent meilleure que celle des séries, car les délais sont moins contraignants et le budget plus élevé (pour un public plus ciblé).
Les films
Destinés à sortir au cinéma, ils bénéficient des plus hauts budgets.
pionniers suivant les traces des occidentaux, en particulier de France. Après quelques
expérimentations, une longue période suivit où la production fut réduite à quelques
courts métrages, quelques commandes de l’armée ou des cinémas.
grande série animée dotée de personnages récurrents au sein d’une histoire suivie,
ou bien encore Le Roi Léo. Tetsujin 28-gō se rendit également célèbre au Japon.
Mazinger Z (1972-1974), Yamato (1974-1975) ou bien encore Mobile Suit Gundam (1979-1980).
Macross (1982) (lequel sera utilisé par Harmony Gold pour « créer » son Robotech en
1985), Lamu de Mamoru Oshii, (1984). Le Studio Ghibli fait parler de lui avec Le
Château dans le ciel (1986), deux ans après Nausicaä de la vallée du vent (Hayao
Miyazaki, 1984) et les otaku apparaissent. On voit également Le Tombeau des lucioles
(1987), Akira (1988) ou Kiki la petite sorcière (1989). Les OAV apparaissent, le hentai
également.
Genesis Evangelion d’Hideaki Anno (1995), Ghost in the Shell d’Oshii (1995), Cowboy
bebop (1998) ou Serial experiments Lain (1998).
commerciales, utilisant des schémas bien connus, visant essentiellement un public
très jeune. Ayant fait leur preuves : Pokémon et Yu-Gi-Oh! (1997), Digimon (1999),
Beyblade (2001), ou encore Mahoromatic (2001). Mais on assiste également à une
reconnaissance des anime à travers le monde : Le voyage de Chihiro reçut le 1er prix
ex-æquo du Festival du film de Berlin 2002 et gagna l’Oscar du meilleur film
d'animation en 2003, et Innocence : Ghost in the Shell 2 fut sélectionné pour le Festival de Cannes 2004.
franco-américaines Saban et DiC ont eu tendance à supprimer les crédits des auteurs
des séries importées ou co-produites. Ulysse 31, Jayce et les Conquérants de la
Lumière, Les Mystérieuses Cités d'or sont autant de séries associées à des sociétés
de productions occidentales. En réalité, elles étaient produites en collaboration avec
des studios japonais tels que Studio Junio, Studio Pierrot ou TMS (Tokyo Movie
Shinsha), et des réalisateurs et character designer tels que Shingo Araki ou Michi Himeno.
reste du monde : en effet, là où l’animation occidentale est souvent considérée
comme destinée aux enfants (en dehors d’œuvres d’auteurs indépendants ou de
quelques comédies satiriques comme Les Simpson ou Daria pour citer les plus
connues), l’animation japonaise bénéficie dans ses sujets d’un traitement proche du
cinéma en prises de vue réelles, abordant quasiment tous les genres, y compris la
pornographie (hentai).
entre compagnies européennes et japonaises avec Vic le Viking (1974, Wickie en
allemand), Maya l’abeille (1975, Die Biene Maja en autrichien), Les 3 mousquetaires
(1981, Espagne). Mais c’est seulement à partir de Goldorak qui connut un énorme
succès, pulvérisant tous les records d’audience, après sa première diffusion en juillet
1978 sur Antenne 2 que l’animation japonaise a fait une entrée en force sur les chaînes de télévision françaises.
en 1979 dans l’émission Récré A2, telles Candy (pour les filles) et Albator, le corsaire
de l’espace (pour les garçons).
sans famille, Cobra, qui ont marqué l’ère Récré A2.
aussi des séries avec succès en s’entourant d’équipes japonaises. Ainsi, Jean
Chalopin créa des séries comme Ulysse 31 en 1981, puis Les Mystérieuses Cités d’or
en 1982, et Inspecteur Gadget en 1982 également.
est alors noyé dans le flot de l’animation enfantine, les télévisions opérant une
sélection drastique dans la production japonaise.
privatisation de TF1 en 1987, la jeunesse devient un enjeu de sensibilisation et de
véritables unités d’émissions jeunesse sont mises sur pied comme le célèbre Club
Dorothée d’AB Productions sur TF1. Ces unités « jeunesse » trouvent dans la
production japonaise un flot important de séries, qui plus est à bas prix. Par ailleurs, la
concurrence nouvelle et exacerbée entraîne une recherche de l’émotion et du
dynamisme qui trouvera un cadre idéal dans la japanimation et amènera petit à petit à
certaines dérives.
Chevaliers du Zodiaque, série qui deviendra le symbole de l’époque, précédée le 2
mars par la série Dragon Ball, qui ne connaîtra vraiment le succès que plus tard dans
son second volet Dragon Ball Z (1990) qui déclenchera une nouvelle vague
d’inconditionnels, grands consommateurs de produits dérivés. Cherry Miel, une série,
contemporaine de Goldorak, a dû attendre 15 ans avant sa diffusion française.
destinées au public auquel elles ont été présentées (entraînant d’ailleurs une censure
rendant certains épisodes incompréhensibles). En effet au Japon, il y a une très
grande segmentation du manga ; les combats de Ken le survivant n’ont rien à voir
avec la candeur ou l’humour de Juliette je t'aime, Lamu, DSlump, Le Collège fou, fou, fou ou Une vie nouvelle.
et Sailor Moon, qui auront un impact similaire à Dragon Ball Z
Satoshi Kon (Perfect Blue, Millennium Actress, Tokyo Godfathers, Paprika et la série Paranoia Agent)
Leiji Matsumoto (né en 1938) (Galaxy Express 999, Capitaine Albator, Yamato, Queen Emeraldas, Gun Frontier, Interstella 5555 avec Daft Punk)
- Vidéo de l'interview de Mamoru Oshii disponible dans le "Making of Jin-Roh", DVD édité en France par CTV Int'l.
- Club Dorothée - L’Internaute - Histoire [archive].
Anime, parfois animé (アニメ ?) écouter la prononciation est le diminutif de animēshon (アニメーション?) ».
Il s’agit d’un mot désignant les films et séries d’animation, dont le Japon est un grand producteur.
Étymologie[modifier]
En français, ce terme désigne en général uniquement ces séries d’animation produites au Japon. Les mots « japanim » ou « japanimation » sont également usités. Les réalisateurs japonais utilisent souvent le terme complet « animēshon » (« animation »). Le terme « animé » provient probablement du terme français « dessin animé », utilisé depuis 1877.
Le terme de « manga eiga », littéralement « film de manga », était le terme original pour désigner les dessins animés d’inspiration de manga (bande dessinée japonaise). « Animation » a alors une portée plus générale puisqu’il inclut également les films en volume ou autre films d’animation qui ne sont pas inspirés du manga